dimanche 13 mars 2011

J'ai accepté par erreur ton invitation. J'ai dû me gourer dans l'heure, j'ai dû me planter dans la saison... Tu sais, j'ai confondu avec celle qui sourit pas mais celle qui est belle bien entendu et qui dit belle dit pour moi. Tu sais j'ai pas toute ma raison, tu sais, j'ai toujours raison. Tu sais j'suis pas un mec sympa et j'merde tout ça, tout ça... Tu sais j'ai pas confiance, j'ai pas confiance en moi. Tu sais j'ai pas d'espérance et je merde tout ça, tout ça... Si tu veux on parle de toi, si tu veux on parle de moi. Parlons de ta future vengeance que t'auras toi sur moi, disons entrecoupé de silence. Qu'on est bien seul pour une fois... Qu'on est bien parti pour une danse, ça ira pas plus loin tu vois... Reste à savoir si on trace un trait, un point dans notre espace. Tu sais j'ai pas toute ma raison, tu sais j'ai toujours raison. (Louise attaque)

" - Qui es-tu ?

- Moi ? Putain, si tu savais. Attends, attends. Je rigole, juste une fois, c'est promis. Et je prends ma respiration. Attention, attention. Haha. Moi, je suis l'homme le plus banal que tu croiseras dans ta vie. Ce qui fait sûrement toute mon originalité. J'ai une vie banale absolument palpitante. Je suis beau mais je ne le sais pas. Cette phrase prouvant que le fait de ne pas le savoir me permet d'en avoir conscience, en somme. Pourtant j'ai rien demandé moi. C'est très con, hein ? Oui, c'est moi. Je suis une sorte de mec, en fait. De la race des arrogants aux voies impénétrables. Le genre beau-parleur grossier mais charmeur. Mal rasé sourire placardé sur la gueule, sans savoir pourquoi. Qui déblatère une quantité impensable de conneries. Qui s'amuse. Beaucoup. Qui passe sa vie à s'amuser, en fait. Regarde, je m'amuse avec toi. Merde. Je prends mon pied. Je suis l'homme qui connaît les femmes. Qui les connaît beaucoup trop bien. Trop, tu remarqueras. Trop n'est pas très. Et trop est surtout chiant si tu veux tout savoir. Parce que du coup je m'amuse moins. Et moi je ne veux que m'amuser. Il existe un adage qui dit "toutes les mêmes". J'aime bien les mecs qui le crient à tort et à travers. Tas d'inconscients. Mais moi j'adore les inconscients. Je m'amuse, avec eux. Oui je sais, je ne suis qu'un môme à toujours m'amuser. Putain mais ouais, à quoi bon grandir si c'est pour devenir vieux et con. Puisque j'ai le choix je préfère rester jeune et con. Comme la chanson. Très conne elle aussi. Mais je m'égare, excuse moi. Pour une jolie paire d'yeux, ou de fesses d'ailleurs, je peux très bien passer de Sinatra à America. Parler avec de jolis mots sortis d'on ne sait où, qui résonnent comme des caresses à tes oreilles et enchantent tous tes sens. Ou bien ne pas parler, mais plutôt vociférer quelques inepties arrogantes et pitoyables. C'est facile. La vie est facile à mes yeux. Je me lasse très vite de tout ce que je capte. Ma vie est donc en perpétuel renouveau. J'aime par intermittence, mais je ne sais ni aimer ni ce qu'est l'amour. Je passe mon temps à rire et sourire, mais je ne sais pas ce qu'est le bonheur. Tout en ignorant absolument tout des rudiments du malheur. Je suis une contradiction saisissante, une sorte de cauchemar irréel, envieux et enviable. Une expérience dont on ne sort pas indemne. Dans la rue, je cours, je marche. Je chante "You Know I'm No Good", sonnant tel un avertissement, mais personne n'y prête attention. Alors ce sourire en coin, me gagne, et les larmes chaudes glissent sur mes putains de joues. J'ai jamais compris ce phénomène, et je déteste le regard des gens apitoyé. Non, pardon, je l'adore. Encore une fois, tu vois, je les capte. C'est tellement simple. Merde. Je suis jeune. Inconnu. Et surtout libre. L'insaisissable intrigue, tu ne le savais pas ? Lorsqu'on m'attrape, je disparais aussitôt. Mais je parle, je parle, et ma salive s'évanouit comme les aiguilles tournent. J'imagine que désormais tu veux partir, ce qui en soit n'est pas un réel problème, me privant seulement de ces lèvres fines appelant au baiser, de ces longues jambes interminables qui ne me donne qu'une envie, les caresser, et surtout, de cette putain de magnifique poitrine qui m'aura fait rêver toute la soirée. Et ce qui est aussi tout à fait compréhensible maintenant que je t'ai obnubilé pendant ces, sûrement, longues minutes à tes yeux. Ah oui, je ne t'ai pas dit, je suis aussi particulièrement pervers. En fait, je suis ce que tout le monde déteste mais désire. Au final, je suis une descente aux enfers, brûlante comme un tison ardent, tu vois. Allez, brûle toi.
- A mon tour de rire. Je devrais dire quelques chose du genre, "Pour faire simple, tu es un vrai connard en fait". Tu répondrais sûrement, dans toute ton arrogance, "C'est bien moi" et là se finirait l'histoire. Je repartirais chez moi, tu continuerais ta vie minable et dépravée, et tout irait pour le mieux dans le meilleur des mondes. Ta gueule, c'est moi qui parle. Car non, malheur de malheur, Ô déception, enfer et damnation, tu es tombé sur plus intelligent que toi. Une femme de surcroît. Quelle honte n'est-ce pas ? Haha. Je ris moi aussi, mais pas jaune. Noir. Est-ce que tu t'es déjà posé la question, la fameuse question, ne serait-ce qu'une seule fois ? Pourquoi ? Pourquoi fais-tu tout ça ? Pourquoi, hein ? Que caches-tu derrière ce masque de bonheur utopique et d'arrogance insatiable ? A quoi bon répandre le mal grâce à ce sourire, certes irrésistible ? Ta gueule. A quoi bon jouer un jeu auquel tu sais pertinemment être le seul participant ? Tu t'es formé un jeu propre, un univers fermé. Et ce pourquoi ? Parce que tu as peur. Hahaha, oui, toi tu as peur. Et tu as beau te le cacher, tu le sais parfaitement. Peur de perdre cette liberté comme tu dis, peur de ne pas plaire, peur d'être toi même, peur de marcher la tête haute, peur d'entrer dans le monde réel, peur de ne plus être un parfait inconnu, peur de ne plus oublier le prénom de la pouffiasse que tu viens de draguer au profit de son tour de poitrine, peur de trouver un point d'ancrage, peur de te livrer, de te dévoiler, peur de tellement d'autres choses. Mais surtout. Tu as peur d'aimer. Tais toi, putain. Tu sais que j'ai raison. Et moi je sais que tu échafaudes déjà dans ta petite tête tordue mais infiniment intelligente, ça il faut bien te le reconnaître, quelques répliques cinglantes et un échappatoire qui te permettra une fois de plus de te sortir de ce merdier, de cette situation désespérée. Tu passes ton temps à regarder, analyser, comprendre, déchiffrer. C'est ce qui te rend peut-être un peu moins con que la moyenne. Mais ce n'est pas ce qui t'élèves au-dessus du lot. Tu n'es qu'un aveugle. Tout au mieux borgne. Car à force de gymnastique intellectuelle, tu en perds l'essentiel : la simplicité. Pourquoi tout faire compliqué. Ah oui, pour impressionner, excuse-moi. Et bien, tu ne dis plus rien ? Ce doit être la première fois que ça t'arrive, hein ? Mais vas-y bordel, attaque moi, soit dur, comme toujours. Prononce ces mots, tes mots, qui te permettent d'éloigner quiconque approcherait de trop près ton petit jardin secret. D'éloigner en faisant mal. Tu les connais ces mots qui te donnent le pouvoir d'être détesté et adulé, alors vas-y, qu'est ce que tu attends ? Frappe, fais moi mal, remet moi à ma place. Tu sais que tes putains de racines sont en train de me gagner, toi l'homme froid, stoïque, irrésistible, alors vas-y dépêche toi avant qu'il ne soit trop tard. Allez, donne tout ce que t'as, sois exécrable, empêche moi de t'aimer, mais surtout, ne me sors pas une phrase du genre "Va, je ne te hais point". Nul besoin de prouver que tu es un minable petit poète, je crois que tout ce que tu récolterais serait une claque monumentale. On récolte ce que l'on sème, n'est-ce pas, puisque tu aimes bien les adages de bas-étages. Regarde, moi aussi je peux entremêler les lettres dans des rimes fantasques, et te captiver comme tu aimes tant le faire mais comme tu détestes tant l'être. Et merde, maintenant avec tes conneries j'ai tellement peur de ne plus jamais pouvoir partir et oublier tes yeux. Finalement, tu as encore gagné. Tu es l'éternel vainqueur de ta vie. Et c'est ce qui la dénude totalement de sens.

Je suis toujours en colère contre toi et je n'sais pas si je peux te faire confiance. Je veux te faire confiance mais je n'sais pas si je peux. Donc je vais juste essayer, essayer de te faire confiance. Parce que je crois que l'on peut-être extraordinaire ensemble, plutôt qu'ordinaire séparement.

Même si tu ne ressens plus rien sache que les bouts de mes doigts ont l'odeur de ta peau depuis toi et moi & qu'il faut beaucoup plus que des seaux de mots pour emporter tout ça, pour nettoyer tout ça. J'ai tellement froid, serre-moi plutôt que de penser à ça, que je voulais mourir pour toi. Je ne vivrai pas non, je ne vivrai pas non, je ne vivrai pas sans toi. Bien sûr je ne suis pas bien beau depuis que le fantôme de ton ombre me tourne le dos. Je ne suis pas bien sûr que cela te ramènera écrire ton nom au cutter sur le bras. Pourquoi tu ne m'as pas assez serré, petite soeur ,petite fleur, à me faire péter le coeur de bonheur. Tu ne l'as jamais entendu hurler à la vie mon coeur, à la vie mon coeur. J'ai posé mon cadavre au milieu de ta route. Je voulais tellement que cela te touche, un peu, toutes ces gouttes glissant de mes mains, comme un lacet rouge, une petite autoroute vers plus rien, vers plus rien... Tu as craché mon nom dans le vent & puis tes petites mains ont caché tes petites dents & puis tu as pleuré et puis tu as hurlé qu'est ce que tu as fait, tu as hurlé qu'est ce que tu as fait . J'ai eu peur de te voir si effrayée petite soeur, petite fleur devant mon corps tout déchiré, la vie est si précieuse, il paraît, mais je ne vivrai pas non, je ne vivrai pas sans toi. Ce ne sont que quelques égratignures, je n'étais pas vraiment si sûr de vouloir mourir cette fois, de vouloir mourir pour toi. (Cali)

Elle est comme un bateau d'pirates, comme un chien qui a mal à la patte. Marguerite elle a l'goût d'la mer, elle a la fraîcheur des rivières, elle a l'ivresse de la vodka, la folie de la tequila, elle est un peu Mexicaine, un peu Française aussi. Elle est tout c'qu'on veut qu'elle soit, tous les possibles au bout des doigt. Elle t'emmène d'l'autre côté d'la Terre juste quand elle ouvre les paupières. (Saez)

Ceux qui m'aiment me suivent. Je sais, Toi, tu restes là. (La rue kétanou)

Tous les hommes sont menteurs, inconstants, faux, bavards, hypocrites, orgueilleux ou lâches, méprisables et sensuels ; toutes les femmes sont perfides, artificieuses, vaniteuses, curieuses et dépravées ; le monde n'est qu'un égout sans fond où les phoques les plus informes rampent et se tordent sur des montagnes de fange ; mais il y a au monde une chose sainte et sublime, c'est l'union de deux de ces êtres si imparfaits et si affreux. On est souvent trompé en amour, souvent blessé et souvent malheureux ; mais on aime, et quand on est sur le bord de sa tombe, on se retourne pour regarder en arrière, et on se dit : J'ai souffert souvent, je me suis trompé quelquefois, mais j'ai aimé. (Alfred de Musset)

Elles sont frôleuses, charmeuses, frileuses. Elles sont brûlantes, fondantes, cassantes, soûlantes. Elles sont fragiles, dociles, habiles. Elles sont promesses et caresses. Elles sont aimables, gentilles, indispensables. Elles sont en elles maternelles, charnelles. Elles sont multiples, sensibles, joueuses, flexibles. Elles sont constantes, touchantes, grandantes. Ardantes, charmantes, troublantes. Elles sont douces quand elles touchent ou quand elles s'effarouchent. Elles sont belles quand elles mentent, quand elles cherchent et qu'elles tremblent. Elles sont soupçon, soupir. Frisson, peau douce sourire. Elles sont inquiètes, soucieuses, extrêmes, exquises. Pénibles, paisibles, nuisibles, sensibles... Elles sont charme qui désarme, qui me coûte des larmes. Elles sont voix de velours, elles veulent tous les détours. Elles sont biches ou gazelles, emmerdeuse essentielles. Elles sont courage. Oh... foutaise! Elles sont muses éternelles ou épouses infidèles. Elles sont longues et puis rondes, dans leurs courbes qui fondent. Elles sont conteuses d'histoires et des fables du soir. Elles sont du genre à y croire. (Louis Bertignac)

J'ai pas du chagrin. C'est juste de l'eau qui déborde.

Tu verras, le bonheur, c'est comme cette robe à fleurs qui n'est pas à toi. Quand tu la porteras , ne te dis surtout pas; " trop de couleurs pour moi! ". Tu verras, le bonheur, tu le toucheras des doigts si tu sors de là. Dans le ventre de ta mère qui est belle comme une étoile, quand elle parle de toi. On t'appellera Aude et tu verras à l'aube de ton 10ème mois tous nos yeux d'ahuris accrochés à ton lit pour que t'aies jamais froid. Emmène moi loin, loin, loin... Ma reine et demie. Mon ôde à la vie! Tu verras, le bonheur, c'est tenter des exploits avec un bout de bois et puis deux, trois idées, plus ou moins bien cachées, qui viendront de toi. Tu verras, mon enfant, qu'il n'y a rien de plus grand que de passer du temps devant l'océan. Tu verras des pays et des parfums du monde envahir ton sang. Tu sais, la liberté, c'est comme la peur d'aimer, elle pousse avec le temps. Tu verras, dans l'amour, il y a le mot toujours et le mot souvenir qui se battent souvent. Emmène moi loin, loin, loin... Ma reine et demie. Mon ôde à la vie! Tu verras mon enfant tu verras les mots bleus, blancs. Tu verras, mon enfant, que de ne pas se prendre au sérieux, c'est beaucoup mieux. (Alexandre Kinn)

Tu sais, tu me demandais hier ma vision du bonheur Eh bien, chaque jour elle est plus nette; Il ne nous fera plus peur. (Vanessa Paradis)

Le bonheur envolé. Sa s'incruste comme une vieille saletée, le truc pas cool à nettoyer. Sa t'fou en rogne, sa t'fait pleurer, mais tu veux y arrivé, même si tu dois en chier. J'me dit que les sommets, sa s'atteint avec un minimum de volonté, le mont Everest, Il a été rendu célèbre, parce qu'un mec l'a escaler. Le top de la jouissance, c'est paspar l'opération du saint esprit qu'il est déclenché. Sa prouve qu'une tâche de graisse,ou les bras d'un homme, y a pas tellement de différence, ils sont aussi chiant l'un que l'autre à nettoyer. (Laurine)

Avant de te rencontré, j'étais une vraie tatouée, une dure à cuire, qui avait tout vu, tout entendu, peur de rien, personne. J'me méfiais, observais, j'me gourais jamais. J'réfléchissait, j'suivait une ligne, déjà toute tracée, j'étais partie pour un avenir, déjà tout cuit, tout neuf, tout bâtie. J'te pardonnerai jamais de t'être interposé, de m'avoir fait profiter, j'te pardonnerai jamais de m'avoir aimé, j'me pardonnerai jamais de t'aimé. (Laurine)

Elle accroche notre histoire, à un calendrier. Elle m'écrit que notre amour, a les lacets défaits. (Cali)

De mille saveurs une seule me touche, lorsque tes lèvres effleurent ma bouche. De tout ces vents un seul m'emporte, lorsque ton ombre passe ma porte. (Dalida)

PLEURE TOUTES LES LARMES DE TON COEUR & DORS, TU N'ES PAS PRÊTE ENCORE_ OUI, PLEURE, LE BONHEUR EVANOUI & MEURS POUR RENAÎTRE A LA VIE CAR AUSSI HAUT LE SOMMEIL COMME LE SOLEIL, AUSSI BAS QUE L'ON SOIT, ON SE RELEVERA_ AUSSI DURE EST LA VIE ELLE EST BELLE AUSSI CAR AUTANT LE COEUR EST LOURD, AUTANT QU'IL BAT TOUJOURS_ ON PLEURE NOS PARADIS PERDUS, DOUCEUR A NOS CORPS DEFENDUS_ ON LAISSE NOS IVRESSES A LA CASSE, ON PLONGE POUR REFAIRE SURFACE CAR AUSSI HAUT LE SOMMEIL COMME LE SOLEIL, AUSSI BAS QUE L'ON SOIT, ON SE RELEVERA CAR AUTANT LE COEUR EST LOURD AUTANT QU'IL BAT TOUJOURS_ OUVRE LES YEUX & VOIS LE TEMPS APRES LA PLUIE_ TU VOIS ? ON SE REMET DE TOUT_ CROIS MOI, SI L'AMOUR EST PARTi_ DIS TOI, QUE L'AMOUR EST PARTOUT. (Zazie)

Je sais mieux me choisir un chemin, me méfier d'une main, tu vois, je ne sais rien. (Jean-Jacques Goldman)

Un peu plus tard on se relève, en s'accrochant tant bien que mal à un vieille branche qui nous soulève, nous demande si on s'est pas fait mal. (La rue kétanou)

Un jour, je passerai à autre chose. Ou bien on passera à quelque chose ensemble.

Tu es ma plus belle poésie, ton rire, ma plus belle mélodie, tes fou-rire mes plus belles symphonies, ton visage mon plus beau paysage, ton regard mon plus beau voyage, tes mains mes plus belles caresses. (Soprano)

" C'est vrai que j'suis épais comme un sandwich SNCF et qu'demain j'peux tomber sur un balaise qui m'casse la tête. Si c'mec là me fait la peau et que j'crève la gueule sur l'comptoir, si la mort me paye l'apéro d'un air vicelard, avant qu'elle m'emmène voir la haut si y'a du monde dans les bistrots! " (Renaud)

Ses larmes glacées ont rebondi sur le sol telles les perles d'un collier cassé. (Mathias Malzieu)

Là, je ne me sens pas très bien. Je crois que j'ai encore besoin de tes mains. Même si tu mens, même si tu fais semblant. Ne m'en veux pas, reste encore près de moi. Toi, tu pourrais me réveiller, tout oublier et encore me pardonner. J'ai peur de tout, de te perdre, mon illusion. Parce que c'est toi, toi seule qui a raison. Toi, console-moi, garde-moi encore une nuit. Si tu as l'envie, prends-moi encore. Enlève-moi une autre nuit. Ne m'en veux pas et console-moi encore une fois. Est ce que tu pourras ? Là, tu vois, j'ai le sentiment qu'autour de nous, plus rien ne sera comme avant. Ne me laisse pas m'en aller seul dans les bois. Ne me laisse plus m'éloigner là éperdu. Toi, console-moi, garde-moi encore une nuit. Si tu as l'envie, prends-moi encore, écoute-moi une autre nuit. Console-moi et berce-moi encore une fois. Est ce que tu voudras ? (Indochine)

L'amour, on compare ça souvent, à un ocean. J'dis ça, j'suis pas l'bateau, j'suis pas l'temps... J'ai quelques amis naviguants. Ils sont naviguants. Moi j'ai déjà tellement d'eau qui fout l'camp. (Vanessa Paradis)

J'peux plus croire tout c' qui est marqué sur les murs. J'peux plus voir la vie des autres même en peinture. (Patrick Bruel)

C'est pas que j'ai plus d'horizons, c'est plutôt que je refuse de prendre les mauvaises raisons pour la meilleur des excuses. (Volo)

Je savais le silence depuis longtemps. J'en sais la violence, son gout de sang. (Céline Dion)

«Dieu nous a donné la faculté de nous souvenir afin que nous puissions avoir des roses en décembre.» (James Barrie)

Je viens d'embrasser la fille à langue d'oiseau et rien ne sera plus jamais comme avant. Mon horlogerie palpite tel un volcan impétueux. Pourtant ça ne fait mal nulle part. Enfin si, quand même, j'ai un point de côté. Mais je me dis qu'après une telle ivresse de joie, ce n'est qu'un maigre prix à payer. Cette nuit, je vais grimper à la lune, m'installer dans le croissant comme dans un hamac et je n'aurai absolument pas besoin de dormir pour rêver. (Mathias Malzieu)

Alors j'ai décidé de ne plus y penser mais j'crois qu'j'ai besoin d'avoir mal pour exister. (Little)

Je n'connais rien de sa vie, je découvre son odeur et l'émotion qui m'envahit me fait un peu peur. On a laissé tomber la nuit. J'ai écouté battre son cœur. J'ai l'impression qu'j'ai ressenti c'qui s'appelle le bonheur! (Volo)

On s'dynamise avec des proses et on s'active pendant les pauses. Nous on n'est pas d'ceux qui proposent, on avance et on dispose! (Tryo)

La parole humaine est comme un chaudron fêlé où nous battons des mélodies à faire danser les ours quand on voudrait attendrir les étoiles. (Gustave Flaubert)

Jugez ma fortune. Sous l'écharpe les boucles brunes. C'est vrai qu'en blonde j'ai des lacunes. En blonde j'ai des lacunes. (Alain Souchon)

A cause d'un regard, à cause d'un chagrin, tu ressembles à tous ceux qui ont eu du chagrin. Mais le chagrin des autres ne m'intéresse point. Parce que les yeux des autres sont moins bleus que les tiens... Et comme tous les gens qui ont eu du chagrin, ton visage souvent a l'air dur et lointain. Mais le visage des autres est moins beau que le tien à cause d'un regard, à cause d'un chagrin. (Françoise Hardy)

La lune trop blême pose un diadème sur tes cheveux roux. La lune trop rousse se gloire éclabousse ton jupon plein d'trous. La lune trop pâle caresse l'opale de tes yeux blasés. Princesse de la rue, soit la bienvenue dans mon cœur blessé. Les escaliers de la butte sont durs aux miséreux, les ailes des moulins protègent les amoureux. Petite mandigote, je sens ta menotte qui cherche ma main. Je sens ta poitrine et ta taille fine: j'oublie mon chagrin. Je sens sur tes lèvres une odeur de fièvre de gosse mal nourri. Et sous ta caresse je sens une ivresse qui m'anéantit. Les escaliers de la butte sont durs aux miséreux, les ailes des moulins protègent les amoureux. Mais voilà qu'il flotte, la lune se trotte, la princesse aussi. Sous le ciel sans lune, je pleure à la brune, mon rêve évanoui. (Rufus wainwright)

Tes souvenirs se voilent, ça fait comme une eclipse, une nuit plein d'étoiles sur le port de Tunis. (Patrick Bruel)

Les mots sont, les mots font, les mots disent. Les mots coulent, les mots roulent sur un fil. Moi, je laisse ces microbes, ces missiles aux bavards, aux poètes si possible. (Vanessa Paradis)

Mets-toi tout nu, si t'es un homme. Histoire de voir où nous en sommes. (Zazie)

Je ne suis plus si solide - Couverte de cicatrices et de rides - Je me sens tellement vide mais j'ai des maux plein le bide. (Rose)

"Dans la violence de nos amours, sûr, en mégot sur du velours nous partirons dans la fumée, mon amour les yeux fermés. Je te respire et tu m'inspires jusqu'à nos expirations.. Où allons-nous, le savons-nous, non sûrement pas en France.Mon amour dans les lieux publics on a viré délinquance, finies les soirées enfumées et les gitanes qui dansent." (Saez-Cigarette)

vendredi 11 mars 2011

Je n'ai plus un seul camarade au monde à qui dire: "Te rappelles-tu?" (St Exupéry)

On est ce que l'on croit. A l'instant où vous ne croyez plus, vous êtes perdu. (Ben Harper)

N'ayez pas peur d'aimer : aimez de tout votre cœur, mais n'attendez pas tout de l'autre. Il n'est que ce qu'il est; si vous voulez qu’il soit tout, il ne sera plus rien. (Catherine Bensaid)

Si je diffère de toi, loin de te léser, je t'augmente. (St Exupéry)

J'ai, un peu de mal à trouver le sommeil quand je t'imagine à ses monts et merveilles. Alors j'enfile une veste et un verre de vodka, tant pis si j'empeste la trouille et le tabac. Je danse jusqu'à rire, je prie le jour de ne jamais revenir. J'ai moins peur à vrai dire des vampires que de ton souvenir. Je danse jusqu'à rire. La nuit la vie est moins pire. J'ai moins peur, à vrai dire, des vampires que de ton souvenir. (Jenifer)


Délaisse les grandes routes, prends les sentiers. (Pythagore)

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Cher Leon Werth
[...] J'ai infiniment besoin de vous, parce que vous êtes d'abord, je crois, celui que j'aime le mieux de mes amis, et puis parce que vous êtes ma morale. Je crois que je comprends les choses un peu comme vous et vous m'enseignez bien. et j'ai souvent de longues discussions avec vous, et je e suis pas partial, je vous donne presque toujours raison. Mais aussi, Léon Werth, j'aime boire avec vous un Pernod sur les bords de la Saône en mordant dans du saucisson et du pain de campagne. Je ne sais pas dire pourquoi, cet instant-là me laisse un goût de plénitude si parfaite, mais je n'ai pas besoin de la dire, puisque vous le savez encore mieux que moi, j'étais bien contente et je voudrais bien recommencer.

Antoine de St Exupéry

Tu me demandes pourquoi tu n'utilises pas assez ton esprit ? Entre nous je pense que c'est parce que tu te sous-estimes. En fait tu te prends pour quelqu'un d'ordinaire. C'est une question de confiance en toi. Peut être qu'avant moi personne ne s'était soucié de relever ce qu'il y a de plus intéressant chez toi. Je crois que vous, les humains, vous êtes tous un peu jaloux les uns des autres, alors vous ne vous incitez pas mutuellement à montrer vos meilleurs côtés. (B. Weber)

"Tous les bonheurs se ressemblent, mais chaque infortune a sa physionomie particulière. " Première phrase d'Anna Karenine. Des premières phrases comme celle-là, on en lirait bien une chaque jour au petit-déjeuner !