dimanche 13 mars 2011

Même si tu ne ressens plus rien sache que les bouts de mes doigts ont l'odeur de ta peau depuis toi et moi & qu'il faut beaucoup plus que des seaux de mots pour emporter tout ça, pour nettoyer tout ça. J'ai tellement froid, serre-moi plutôt que de penser à ça, que je voulais mourir pour toi. Je ne vivrai pas non, je ne vivrai pas non, je ne vivrai pas sans toi. Bien sûr je ne suis pas bien beau depuis que le fantôme de ton ombre me tourne le dos. Je ne suis pas bien sûr que cela te ramènera écrire ton nom au cutter sur le bras. Pourquoi tu ne m'as pas assez serré, petite soeur ,petite fleur, à me faire péter le coeur de bonheur. Tu ne l'as jamais entendu hurler à la vie mon coeur, à la vie mon coeur. J'ai posé mon cadavre au milieu de ta route. Je voulais tellement que cela te touche, un peu, toutes ces gouttes glissant de mes mains, comme un lacet rouge, une petite autoroute vers plus rien, vers plus rien... Tu as craché mon nom dans le vent & puis tes petites mains ont caché tes petites dents & puis tu as pleuré et puis tu as hurlé qu'est ce que tu as fait, tu as hurlé qu'est ce que tu as fait . J'ai eu peur de te voir si effrayée petite soeur, petite fleur devant mon corps tout déchiré, la vie est si précieuse, il paraît, mais je ne vivrai pas non, je ne vivrai pas sans toi. Ce ne sont que quelques égratignures, je n'étais pas vraiment si sûr de vouloir mourir cette fois, de vouloir mourir pour toi. (Cali)

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